Auxerre : Manifestation contre la loi Darmanin !

Date/heure
Date(s) - 25 mars 2023
11h00 - 15h00

Emplacement
place surugue

A Joigny, le 17 février, 16 organisations icaunaises étaient représentées lors d’une réunion pour réagir face à la montée des idées d’extrême droite et contre la loi Darmanin : parmi lesquelles APA, Cimade Yonne, Collectif sénonais de soutien aux exilé.es, EELV 89, FSU 89, LDH Auxerre, LDH Yonne Nord, LFI GA l’Avenir En Commun Yonne Nord, LFI/Nupes, MRAP89, PCF 89, PS 89, RSM 89, Solidaires 89
Cette première réunion a permis de constater la volonté d’être à l’offensive et l’envie d’unité sur ces questions. Les échanges ont été riches et a été actée la décision de poursuivre cela sur le long terme.
Mais sans attendre, en lien avec la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale du 21 mars, ces organisations vous appellent à une marche contre la loi Darmanin le 25 mars 2023 à 11 h à Auxerre de la place Surugue jusqu’à Préfécture
Elles reprennent à leur compte les principales idées de « l’appel national contre l’immigration jetable » signé ou soutenu par un grand nombre d’organisations.
En effet, le nouveau projet de loi Asile & Immigration du gouvernement conduit à une négation radicale des droits fondamentaux des migrant-es. Il a pour objectif de graver dans le marbre et de radicaliser les pratiques préfectorales arbitraires et répressives : systématisation des OQTF et des IRTF, dans la suite des instructions déjà prises pour augmenter les assignations à résidence et le nombre de Centres et Locaux de Rétention Administrative.
Le projet s’inscrit délibérément dans une vision utilitariste et répressive dont témoigne l’obsession des expulsions et l’inscription des sans-papiers au fichier des personnes recherchées. Les migrant-es sont déshumanisé-es et considéré-es uniquement comme de la main d’œuvre potentielle, qui n’a droit qu’à des propositions de régularisations précaires, limitées aux métiers dits “en tension”.
Le projet prévoit des moyens pour empêcher d’accéder ou de rester sur le territoire, au lieu de les utiliser pour accueillir dignement celles et ceux qui fuient la guerre, les persécutions, la misère ou les conséquences du dérèglement climatique… Les droits protégés par les conventions internationales sont de plus en plus bafoués (asile, droit de vivre en famille, accueil des femmes et des personnes LGBTIA+ victimes de violences…) y compris ceux des enfants (enfermement, non-respect de la présomption de minorité, séparation des parents…). Les droits des étranger-es sont de plus en plus précarisés